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10 février 2019 7 10 /02 /février /2019 15:23

La 17ème rencontre internationale des "St Amand" s'est déroulée 

le samedi 9 février 2019 dans une ambiance chaleureuse et conviviale.

L'accueil, temps de rencontre pour les sympathisants et adhérents de l'association :

Mgr Höhner, Mmes Lucas, Meurer de la paroisse de Köln-Rheinkassel  ont fait le déplacement ainsi que nos amis belges, Marc et Nelly ;  l'association est heureuse de les revoir.

 

La confrérie des chevaliers de la Tour et la Guilde des arbalétriers (photo couverture) étaient présents comme à chacune de nos journées.

 

 

LE MOT DU PRESIDENT

Guy Navez, le président
d'Amandicum  démarre cette journée prometteuse, et  remercie l'assistance  Il dresse l'activité d'Amandicum, les balades sur les chemins de saint Amand, sujets des articles précédents rédigés sur ce blog,  dans l'attente maintenant  de  l'homologation des chemins par le Conseil départemental.

Première conférence de :

Monsieur Gayot, conservateur des musées de la porte du Hainaut  entame son exposé concernant "La Scarpe, avenue des abbayes" et met en route un diaporama qu'il commente avec précision.

Documents disponibles au Musée de la Tour.

La Scarpe favorise  la construction d'abbayes sur le parcours  Arras -  Mortagne du Nord de l'an 600 au 12ème siècle, particulièrement  les Abbayes  de Marchiennes, d'Hasnon,  Monastère d'Hamage, d'Elnon mais l'activité des moines  affaiblit le pouvoir seigneurial.

Les abbés, les moines  perçoivent les impôts, dime, taille, corvée et provoquent au fil du temps une situation de conflit vis à vis   de la population qui n'hésitera pas,  à la Révolution, à  détruire beaucoup d'édifices religieux  et tout ce qu'ils  contiennent. 

Les abbayes de Vicoigne et de Château-l'Abbaye dépendaient de l'ordre des Prémontrés : ordre religieux  de chanoines réguliers dont la principale abbaye était à Prémontré près de Laon. Les Prémontrés suivent la règle de saint Augustin ; ils sont habillés en blanc et chantent l'office avec le surplis et l'aumusse.

 

PAUSE DÉJEUNER À L'INSTITUT

Notre-Dame-Des-Anges

Le Directeur Jean-Marie Chuepo nous convie ensuite  à la découverte des nouveaux vitraux de la Chapelle et des graffitis laissés par les soldats anglais de la première guerre, soignés à l'institut.

 

VISITE DE LA CHAPELLE RÉNOVÉE, abritant des  vitraux de Marie PAYEN  et un  chemin de croix,  de 14 tableaux, d'Eric Bourse artiste local , offert par la ville de St Amand les Eaux.

C'est de la Chapelle que notre notre guide du jour nous fait découvrir le nouveau vitrail, 

c'est une rosace polychrome, et nous emmène au 3ème étage du bâtiment principal  où  nous découvrons les GRAFFITIS mis à jour par M. André Louis de la Bruyère, un professeur  de

Néerlandais,  passionné par la recherche des auteurs des noms gravés sur la pierre, lors de l'installation du vitrail,  attestant la présence de militaires anglais blessés  pendant la 1ère guerre mondiale, vraisemblablement accueillis dans les combles actuels de son établissement scolaire.

 

 

 

 

 

 

La présentation très riche des recherches du professeur, en Angleterre notamment, et l'exposition des  documents dans une salle dédiée au 3ème étage de l'établissement  a retardé notre arrivée à la Salle Malraux pour la deuxième conférence de la journée.

L'exposé de M. Heuclin doyen honoraire de la faculté catholique de Lille sur : 

"Les reliques, images, représentations et enjeux de pouvoirs".

(CONFÉRENCE REPRISE INTÉGRALEMENT DANS L' ARTICLE SUIVANT)

 

Les reliques des saints de Maubeuge.

La confrérie des chevaliers de Saint-Amand avait assisté à Cousolre le 21 novembre 2015 à l’élévation des reliques de Walbert et Bertille, parents de Ste Aldegonde, fondatrice de Maubeuge et de Ste Waudru fondatrice de Mons (B), en présence de Mgr Garnier, archevêque de Cambrai.

 

 

 

Avec l’aide du centre de recherche et de restauration des musées de France et un programme de recherche des universités de Lille, Paris et Strasbourg, il a été permis de se pencher sur les reliques de Walbert, Bertille et Aldegonde. Les résultats des datations au carbone 14 montrent qu’il s’agit bien de personnes – hommes et femmes - du VIIe siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les ossements seront remis séparément dans la chasse dans l'église St Amand de Coussolre

 

FIN DES FESTIVITÉS

18 heures c'est en l'église "Notre des malades" à St Amand-les-Eaux que nous terminons cette journée, Jean-Marc Bocquet, Mgr Höhner officient à la grande joie  des paroissiens habituels  et d'un jour clôturant la 17ème rencontre internationale des Saint Amand.

C'est à la salle paroissiale que nous quittons nos amis belges et allemands après la remise d'un cadeau réalisé par notre Bernard et un rapide repas froid.

MARIE CLAIRE ET MARTINE

 

Reliques, images, pouvoirs et représentations

Par Jean Heuclin, professeur des universités

 Doyen honoraire de l’Université Catholique de Lille.

 

Les reliques : quelques points de repères.

Une excellente étude récente : Ph. George, conservateur de la cathédrale de Liège : « Reliques, se connecter à l’Au-delà », éd CNRS, Biblis, 2018. 490 p.

Le terme reliquiae en latin signifie « les restes », dépouille, ossements, cendre. Il est utilisé par Cicéron, Sénèque et Tacite. Il a été repris par la tradition chrétienne fortement marquée par la mort et la passion du Christ. Les éléments symboliques en sont le Golgotha et la croix des suppliciés mis en valeur par Constantin et sa mère Hélène au IVe siècle.

Les persécutions durant les trois premiers siècles ont amenés leur lot de martyrs, tel Polycarpe dont les cendres du corps brûlé ont été pieusement récupérées, conservées et vénérées par la communauté chrétienne. Le souvenir des martyrs, modèles de la passion du Christ, constitue la Memoria du peuple chrétien avec les martyrologes et les calendriers liturgiques dans lesquels, on conserver le souvenir de leur « Dies natalis » (naissance à la patrie céleste).

Dans le contexte d’une Église publique et institutionnalisée au IVe siècle, les reliquiae sont diffusées à travers les églises de l’Europe à partir des catacombes de Rome, de Milan et de Constantinople. Elles irriguent de la Grâce divine (la virtus) le peuple chrétien, servant de modèle, de guide et de protection aux fidèles. Ainsi se répandent les cultes du protomartyr Etienne, des Apôtres Pierre et Paul, de la vierge-Theotokos, des ss Gervais et Protais comme défenseurs de la foi trinitaire face à l’arianisme.

A partir des règnes de Clovis et de Charlemagne, l’Occident touché par une crise profonde, perdant ses repères socio-économiques, est pris d’une véritable frénésie de protecteurs et de quête de reliquiae. Les corps des saints martyrs ne suffisant plus à la demande, on admit que des parcelles du corps mais aussi des pignora (tissus ayant touché le corps d’un saint) et des brandea (objets placés près des reliques) avaient la même valeur charismatique. On suppléa également par de multiples inventiones (découvertes locales de saints fondateurs), des translatio (déplacements de reliques) mais aussi des vols (ex : st Benoit au Mont Cassin), des achats et des falsifications commerciales. L’Unité d’une Eglise qui s’élargissait à travers un réseau de diocèses et de paroisses s’effectuait à travers la memoria des reliquiae, l’unification des liturgies et l’identité d’un clergé. La mort omniprésente et le besoin d’espérance dans le salut amenèrent à une christianisation de la mort avec l’implantation des cimetières autour des églises : « les sépultures ad sanctos » qui créèrent le principe d’une communauté de prières entre les vivants et les morts mais aussi de préserver le souvenir des héros chrétiens. Des calendriers liturgiques s’établirent avec les dates anniversaires des saints, se prolongèrent avec les rouleaux des morts des communautés monastiques enfin d’instauration par Cluny de la fête des défunts, le 2 novembre.

Dans la piété populaire, les reliques s’identifièrent aussi à des talismans et à une appropriation identitaire des communautés. Les reliques participèrent ainsi aux querelles de clochers et aux rivalités entre religieux. En des temps ou le public et le privé sont mélangés, la croyance et le vécu le furent aussi conduisant à des excès et à ces scènes curieuses de fustigation des reliques par des fidèles qui n’avaient pas obtenu de résultats à leurs prières et aumônes.

Cette fièvre de reliques amena méfiance et circonspection comme le montre st Eloi envers un cadavre exhumé par des fidèles, anticipant la vérification et le contrôle de la sainteté dans le cadre de la réforme grégorienne à partir du XIe siècle. La crise iconoclaste en Orient est indirectement un autre révélateur : la vénération des reliques comme des icônes se doit de dépasser le simple objet idolâtré pour mieux rendre hommage au seul l’esprit divin. Le concile de Nicée II va autoriser les représentations comme émanation de Dieu. Il n’en demeure pas moins que les qualités surnaturelles attribuées aux reliques furent également utilisées par les pouvoirs politiques et religieux : ex. la ste ampoule de Reims, les serments féodo-vassaliques sur les reliquaires, les prestations de serment de la paix de Dieu, la couronnes d’épines ramenées par saint Louis, exposée et vénérée dans la Ste Chapelle à Paris.

Les reliques furent, tout au long du Moyen Age, une présence matérielle de l’Au-delà parmi le peuple chrétien qui exprima auprès d’elles ses doutes, ses joies et ses peurs  accompagnées de toute une littérature hagiographique. Reliques face aux envahisseurs, aux épidémies, aux puissances fiscales furent magnifiées à travers des retables et œuvres d’art diverses et remarquables

Les manipulations des pouvoirs autour de ses reliques associées à la vente d’indulgences pour gagner le paradis sans moindre effort furent dénoncées par les protestants au XVIe siècle puis par les Lumières au XVIIIe siècle. Les épisodes de la Reforme et de la Révolution Française amenèrent la destruction de nombreuses reliques dont le caractère authentique était loin d’être garanti. De nos jours, l’esprit scientifique tend à vérifier et à s’imprégner de l’historicité de ces reliques contenues dans de nombreuses églises.

Reliques et pouvoir : l’exemple de Martin de Tours (317-397)

Le culte de saint Martin est largement répandu en Occident, c’est le prototype de la nouvelle sainteté après celle du martyr rouge. Reliques et légendes diverses marquent les territoires comme autant de reliquiae.

Pour approfondir voir l’étude d’O. Guillot, Saint Martin, apôtre des Pauvres, éd Fayard, Paris 2008. 545 p.

  1.       Un converti, devenu évêque et saint malgré lui.

Le portrait officiel de Martin est connu par Sulpice-Sévère. Le personnage apparait avec la mine pitoyable, les vêtements sales et les cheveux en broussaille aux allures de prophète plus que de prince de l’Eglise. Son idéal est celui de la pauvreté évangélique inspirée par l’ascèse orientale, il incarne une militia christi engagée dans une œuvre de mission contre les cultes romains et les idoles païennes dans le contexte d’une église souterraine devenue publique et héritière des biens des temples.

Sa dévotion est tournée vers le Christ souffrant et miséricordieux, détaché des biens matériels, il agit comme médecin des corps et des âmes, canalisant les habitudes païennes vers la foi Vraie. Elu évêque de Tours, peu apprécié de ses collègues dans l’épiscopat il incarne la « Liberté et l’Amour ». il néglige et refuse tous les artifices du pouvoir dont sa charge épiscopale de fonctionnaire public est grevée : l’audiencia épiscopalis, l’évergétisme, les fastes monumentaux (Tours n’a gagné en rien). Il refuse les dons impériaux, l’intervention militaire contre les hérétiques, hostile à la peine de mort, préoccupé du rachat des captifs et de protéger les pauperes de Tours contre les exactions fiscales. Martin n’est pas homme de pouvoir ni homme du pouvoir, préconisant une stricte séparation de l’Eglise et de l’Etat. A sa mort,  il est discrètement enterré dans le cimetière public de la cité.

  1.       Mise en scène de ses reliques.

Il faut attendre près d’un siècle pour que l’un de ses successeurs Perpetuus (458-488), célèbre officiellement son dies natalis et fasse élever un monument sur le modèle byzantin au-dessus de son tombeau permettant aux pèlerins de circuler autour. C’est dans les années 480 que les épiscopats rhodaniens et tourangeaux développent l’idée que les saints locaux pouvaient figurer comme protecteur contre les incendies, les pestes, les troupes et les mauvaises récoltes pour lesquelles Mamert de Vienne a instauré les Rogations. Clovis de passage à Tours découvre l’importance religieuse du lieu et lui donne la moitié de son butin pris en Aquitaine. Après sa mort, les reines Clotilde puis Ultrogothe séjournèrent longuement à Tours faisant des dons en argent et en bijoux alors que les rois découvrent la personnalité morale de l’Eglise et que les dons en terre du fisc ne sont pas récupérables. Le clergé invoque ces biens comme ceux des pauvres et ceux qui les envahissent ou les reprennent comme des assassins des pauvres (necatores pauperum). Les reliques des saints - notamment de Martin - sont invoquées alors pour témoigner du courroux divin.

Eufrone de Tours (556-573) se lance dans une politique de constructions d’églises, dotant chacune de reliques et associant le peuple par des cérémonies grandioses à l’exaltation de Martin. Face aux menaces fiscales du pouvoir politique, la puissance des reliques de Martin devient de plus en plus redoutable. C’est avec Grégoire de Tours, membre d’une illustre famille romaine, instauré évêque en 573 que le culte martinien prend toute son ampleur. Il s’approprie et valorise les reliques du saint qu’il porte sur lui et structure l’espace autour du tombeau. Martin devient le protecteur de la dynastie mérovingienne et un grand centre de pèlerinage de toute la Gaule. Dans les Miracles de s. Martin et l’Histoire des Francs, Grégoire montre que Martin à travers ses reliques n’accorde de réponse qu’aux prêtres et laïcs qui lui sont dévoués, qui accomplissent des gestes de dévotion. Il fallait devenir l’ami ou le client du saint, manifester envers lui son obsequium fait de respect, de visites fréquentes, d’aumônes, tout ce qui était nécessaire pour s’imprégner de l’esprit de Martin en écoutant son message et en le touchant. Prières informelles adaptées aux circonstances accompagnées d’actions charitables, dons, legs aumônes. La relation qui s’établit est celle d’un client envers son patronus, d’un disciple envers le maitre dans un jeu de dons et de contre-dons correspondant aux mentalités populaires et de jeux de pouvoirs. La potestas des reliques fut ainsi intégrée dans toute une stratégie pastorale qui visait à condamner les unions incestueuses, respecter la chasteté et le jour du dimanche. Dans tous les cas les reliques étaient un contre-pouvoir qui protégeait les pauvres, les veuves, les orphelins, les infirmes et l’intégrité des biens ecclésiastiques immunistes.

Paradoxalement, Martin hostile au pouvoir et à ses représentations devint à travers ses reliques une potestas, un pouvoir à la condition qu’il fut juste, bon et miséricordieux.

 

Les reliques des saints de Maubeuge.

La confrérie des chevaliers de Saint-Amand avait assisté à Cousolre le 21 novembre 2015 à l’élévation des reliques de Walbert et Bertille, parents de Ste Aldegonde, fondatrice de Maubeuge et de Ste Waudru fondatrice de Mons (B), en présence de Mgr Garnier, archevêque de Cambrai.

 

Aldegonde, comme le révèle sa vita prima, rédigée vers 717, peu de temps après sa mort, était une fille spirituelle de Saint-Amand et eut la révélation de la mort du saint fondateur d’Elnone.

L’étude hagiographique des saints du cycle de Maubeuge a fait l’objet de nombreuses publications et de la traduction des vitae latines. Depuis 1997, à l’instigation de l’abbé Noirfalise, les reliques de Waudru avaient été inventoriées, puis ce furent celles de son mari, Vincent/Madelgaire à Soignies en 1999 donnant lieu à deux études sur les vies et sur les reliques et reliquaires sonégiens. Nicole Cartier devait en 2015 publier avec l’aide des Archives Départementales du Nord, une très belle étude de 330 pages intitulée : « Reflet d’un trésor dispersé : le trésor du chapitre de sainte-Aldegonde de Maubeuge. 1482-1693 » témoignant de la grande richesse d’œuvres d’art mosan ayant appartenus au Chapitre maubeugeois.

Avec l’aide du centre de recherche et de restauration des musées de France et un programme de recherche des universités de Lille, Paris et Strasbourg, il a été permis de se pencher sur les reliques de Walbert, Bertille et Aldegonde. Les résultats des datations au carbone 14 montrent qu’il s’agit bien de personnes – hommes et femmes - du VIIe siècle qui consommaient principalement du poisson d’eau douce, souffrant d’arthrose, ayant eu une assez grande longévité. Les deux hommes ont une taille respectivement d’1,70m et 1, 80m, les femmes aux alentours d’1,63m. Cette existence historique confirmée, la leçon spirituelle est donnée par la vie d’Aldegonde qui inspira les rédacteurs des autres vies. Les 12 visons d’Aldegonde témoignent  des doutes et des hésitations d’une vocation religieuse et trouvent leur source dans le Cantique des Cantiques, dont la lecture et le chant furent imposés dans les monastères féminins au VIIe siècle.

Dans les prochaines semaines, le Trésor de Sainte Aldegonde sera de nouveau accessible au public au sein de l’Eglise St Pierre et Paul rénovée de Maubeuge.

 

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 07:48

SUR LE CHEMIN DE ST AMAND

  • MARDI 9 JUIN 2015

La marche de Printemps ETH - SEBOURG - BLANC MUSSERON

  • JEUDI 2 JUILLET 2015

Visite du Musée du Silex à SPIENNES et son Église St Amand

  • JEUDI 17 SEPTEMBRE 2015

Marche d'Automne direction SIRAULT

Visite historique du lieu et découverte du vitrail représentant St Amand

EN PROJET Voyage à Rome pour octobre prochain

Venez nombreux  nous rejoindre, partager nos activités, nos réflexions et nos  rencontres avec nos fidèles partenaires notamment nos amis de l'association "PAROLES D'HUCBALD" dont vous pouvez suivre l'activité  sur leur blog en suivant le lien suivant :  http://www.parolesdhucbald.over-blog.com.

À très bientôt sur notre blog pour suivre nos nouvelles aventures sur les pas et l'exemple de

Saint Amand.

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